PINK FLOYD '66 '67 '68
Le 20/10/2010
Dès leurs débuts, de la composition pour le cinéma à la mise en scène de leurs concerts, les Pink Floyd entretiennent des relations particulières avec l’image.Heure Exquise ! a sélectionné pour vous 4 films illustrant l’empreinte des Pink Floyd dans la fusion de la musique et l’image.
PROGRAMME :
- Syd Barrett’s First Trip
de Nigel Lesmoir-Gordon
[UK, 1966-67, 12’, coul, 16mm]
C’est un portrait du premier trip de Syd avec des champignons hallucinogènes situé sur Gog Magog Hills, près de Cambridge. C’est le premier film enregistré sur Syd Barrett. Dans l’année même, l’ami d’Anthony, Nigel, a également filmé les Pink Floyd scellant leur premier contrat d’enregistrement avec EMI
- Iggy - Eskimo Girl
de Anthony Stern
[UK, 1966, 5’, coul, 16mm]
Iggy a été mannequin et petite amie de Syd Barrett, et parut sur la couverture de son album The Madcap Laughs (1970). Anthony se souvient : «C’était un plaisir fou d’être avec elle et de la photographier. J’ai fait ce court métrage d’elle en train de danser à Russell Square, qui la représente comme la dernière hippie des années 1960.»
4m/colour- Produit en collaboration avec Chimera Arts
- Pink Floyd London ’66 -‘67
de Peter Whitehead
[UK, 1967, 30’, Béta - Avec Syd Barrett, Roger Waters, Richard Wright, Nick Mason]
Filmé par le cinéaste de génie Peter Whitehead, ce film est un rare long métrage des Pink Floyd sur scène à la fin des années 60 au Sound Techniques London & material de la légendaire performance « 14 hour Technicolor Dream » en avril 67 à l’Alexandra Palace.Le film comprend une performance artistique de Yoko Ono et d’un John Lennon de l’époque « Sgt Pepper », qui prenaient part à la fête (John et Yoko ne s’étaient alors pas encore rencontrés). cuto_sapien@yahoo.co.in de l’IMDB
- San Francisco de Anthony Stern
[UK, 1968, 15’, coul, 16mm
- Musique : Pink Floyd]
San Francisco a été une réaction à «Interstellar Overdrive» des Pink Floyd. Anthony a voulu rendre permanents les happenings des Pink Floyd créés en direct à l’UFO et dans d’autres clubs. L’expérience psychédélique déclenchée par le LSD a trouvé son expression ultime dans la fusion de la vue et de l’ouïe, qui opère un effet viscéral sur l’expérimentateur. San Francisco capture ce phénomène éphémère et le rend permanent, tout en présentant de riches archives de l’Amérique des années 60. De nouveaux rythmes ont été créés dans le langage du film, en utilisant des diapositives et des techniques d’arrêt sur image.
