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I AM NOT YOUR NEGRO DE RAOUL PECK

Le 23/10/2017

19h30 - Auditorium du palais des Beaux Arts - 5 euros
Projection documentaire

I am not your negro un film de Raoul Peck
| E-U | 2016 | 93 mn | VOSTF |
Etre noir aux U.S.A. c´est se battre en permanence pour rester en vie. Se battre, il le faut, mais qu´elle est la manière la plus efficace ? C´est la question que pose Baldwin et que met en image l´exigeant Raoul Peck sans jamais moraliser, mais en livrant des images émouvantes jusqu´à frémir, Peck sublime l´écriture déjà somptueuse de Baldwin, sans ennui, avec passion.
Ce long-métrage a remporté de nombreuses récompenses, étant en particulier nommé aux Oscars 2017 au titre de meilleur documentaire.

"Dans ce documentaire magistral, le réalisateur haïtien Raoul Peck reprend les mots de l’écrivain James Baldwin pour interpeller l’Amérique d’aujourd’hui sur son racisme anti-Noirs.

Je me suis assis devant I am not your Negro (Je ne suis pas votre nègre) sans trop savoir à quoi m’attendre, pour me relever, 95 minutes plus tard, sonné par cette autopsie raciale de l’Amérique”, écrit un journaliste de Radio Canada. Construit sur le modèle d’une correspondance entre l’écrivain James Baldwin et son agent littéraire, ce film documentaire est le fruit d’un travail qui a duré dix ans.

​James Baldwin est né en 1924, à Harlem, le quartier africain-américain de New York. Noir et gay, il est rejeté par sa famille. À l’âge de 10 ans, deux officiers de police abusent de lui. Toute sa vie, l’écrivain n’aura de cesse de dénoncer la violence et l’oppression à l’égard des minorités. Le documentaire de Raoul Peck s’appuie sur les 30 premières pages d’un ouvrage que l’auteur de La Conversion a laissé inachevé à sa mort, en 1987. Dans Remember this House, James Baldwin avait pour ambition de retracer l’histoire de l’Amérique dominée par les Blancs, à travers le combat de trois grandes figures des droits civiques : Medgar Evers, Martin Luther King Jr. et Malcolm X, tous plus jeunes que lui et assassinés avant leurs 40 ans.

Le porte-parole de tout un peuple
C’est l’affaire Dorothy Counts, cette jeune Noire de 15 ans qui se rend en 1957 au lycée Harry Harding, suivie par une foule de camarades blancs agressifs, qui pousse James Baldwin, expatrié en France pour échapper à la ségrégation, à retourner aux États-Unis. Il revient pour “payer ses dettes”, comme il l’écrit. “Raoul Peck fait de James Baldwin un champion de l’égalité entre les hommes et le porte-parole de tout un peuple”, commente le journal communautaire africain-américain Afro.


Le film mêle des images d’archives des années de combats pour les droits civiques, des extraits des interventions de James Baldwin à la télévision et à l’université avec des images plus récentes du mouvement antiraciste Black Lives Matter (Les vies des Noirs comptent). À travers les écrits de Baldwin, le film décrypte le racisme anti-Noirs – notamment véhiculé par le cinéma hollywoodien des années 1930 et 1940 – et ses effets pervers.

“Quoi que vous pensiez des relations entre Blancs et Noirs ou plus exactement entre la toute-puissance blanche et ses opposants aux États-Unis, ce film vous obligera à les repenser et peut-être aussi à changer d’avis”, écrivait le New York Times en février dernier, à quelques jours de la sortie du documentaire outre-Atlantique.

“Des vérités qui dérangent”
Et le journal américain de poursuivre : “Il vous sera même difficile de trouver un film plus en phase avec l’instant présent, avec autant de force et de lucidité, qui met le doigt sur des vérités qui dérangent en tirant les sévères leçons des ombres du passé.”

En voix off, les écrits de Baldwin sont lus par Samuel L. Jackson – par Joey Starr dans la version française. I am not your Negro a été à de nombreuses reprises récompensé. À Toronto et à Berlin, il a reçu le Prix du public (ainsi que la mention spéciale du jury œcuménique). Il a aussi été finaliste aux Oscars 2017 dans la catégorie du meilleur documentaire.

“I am not your Negro est un film intransigeant, mais pas un produit de la colère”, explique le quotidien La Repubblica. L’esprit de Baldwin en ressort triomphant, électrique et actuel, éloquent, hyperbolique, désabusé et toujours tourmenté par la représentation des Noirs et la manière dont celle-ci a été manipulée par les Blancs.”

article paru dans  Le Courrier International


AUDITORIUM DU PALAIS DES BEAUX ARTS DE LILLE - 18 rue de Valmy - metro : République
Ouverture des portes : 19h00 - Début de la séance : 19h30
Pour des raisons de sécurité, il vous sera demandé de présenter votre sac à l’agent de sécurité présent.

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