Billeterie en ligne
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Les vidéos en ligne ont été numérisées avec le soutien du Conseil Régional du Nord/Pas-de-Calais
et des plans de numérisation 2009 et 2010 du Ministère de la Culture

DISPERSION TAPES

de BILLAMBOZ Roxane

FRANCE, 2008, 00:10:05

Production : BILLAMBOZ Roxane
Genre : Art vidéo
Mots-clés : Cinéma, Expérimental, Hommage, Mémoire

Résumé :
Dispersion-Tapes se compose de trois vidéos cultivant l’ambivalence, explorant le territoire du cinéma avec les outils et logiciels de traitement numériques, une proposition en mouvement où l'accélération et la répétition mènent à l'illisibilité, une évocation de la solitude humaine aboutissant à un questionnement sur la communication. Au final, c'est la vidéo comme matière malléable, le flux numérique comme site d'émergence des images, qui sont interrogés et confrontés au modèle cinématographique comme mode de présentation dominant. Repulsion : Faster (3min.30) est un travail sur l’accélération des images et la perte graduelle de visibilité qui en découle. La scène d’ouverture du Repulsion de Roman Polanski, avec Catherine Deneuve, est accélérée 5 fois (à vitesse X2, X4, X8, X16 et X32, comme le propose un lecteur de DVD classique), jusqu’à aboutir à une forme plastique abstraite modelée par la vitesse et la lumière. À travers ce dispositif, la vidéo investit d’une nouvelle manière, par l’image, les thèmes abordés par le film original : l’enfermement, la paranoïa, le corps en représentation, le processus autodestructif susceptible de mener toute chose à sa perte. Dans People Die of Exposure (4min.15), le mouvement est cette fois-ci gelé et limité à un très court extrait de video, le moment décisif de la rencontre frontale entre un homme et une femme sur le point d’entrer dans la même chambre pour la première fois. La vidéo procède par répétition et superposition multiples de l’action, ne donnant pas lieu à d’autres formes d’évolution, et laissant les personages comme bloqués à l’instant de leur prise de décision. L’évènement à venir n’aura ainsi jamais lieu, laissant le spectateur comme les personnages dans un état de frustration, en l’obligeant à focaliser son attention sur ce moment artificiellement immobilisé. L'extrait utilisé provient d'une scène de La peau douce, de François Truffaut. Repeat until Love and Loss Overload (2min.20) clôt le cycle en réutilisant des éléments communs aux précédentes vidéos, tels que la répétition de la même scène, l'accélération sensible de la vitesse de déroulement, et la dégradation de la visibilité par la lumière. Ici, la scène d'ouverture de Bonnie and Clyde, déroulée dans un sens puis dans l'autre, devient une matière travaillée par ces nombreux paramètres jusqu'à l'obtention d'un nouveau flux d'images échappées du téléviseur, laissant apparaître brièvement quelques motifs du film à travers les espaces de visibilité négociés. Une autre histoire apparaît qui n’est plus tout à fait celle du film, mais nous parle toujours d’amour, de temps perdu et jamais retrouvé, et d’étendues désertes et lumineuses.

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Langue originale : _sans paroles
Format d'origine : vidéo
Cadre : 4/3
Chromie : Couleur
Fiche technique : Sans paroles

Location : 80 euros

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