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Vom Bruch Klaus

Vom Bruch Klaus

né(e) en 1952

artiste multimédia, réalisateur, plasticien

Klaus vom Bruch est étudiant avec John Baldessari au California Institute of the Arts de 1975 à 1976, puis étudie la philosophie à Cologne où il vit aujourd’hui.

Son travail, provocateur et hypnotique, se caractérise par la répétition des plans, l’accélération des rythmes et le collage d’images apparemment inconciliables.

Les premières installations vidéo de l’artiste mettent en corrélation l’histoire de la nation allemande et l’histoire d’un jeune homme (Vom Bruch lui-même). Ses performances toujours en relation avec des images de la mémoire collective interrogent ainsi l’identité allemande d’après-guerre. Dans Propellerband, 1979, déconstruction du film de propagande, l’artiste insère son visage entre des images d’archives, montrant la même séquence de guerre. En 1980, dans Das Duracelland, il introduit dans des films de propagande nazie une publicité télévisuelle pour la pile Duracell entrecoupée d’images parasites (son propre visage, un pilote de B52 survolant le Japon, des villes bombardées et des enfants mutilés), suggérant un parallèle entre des systèmes aliénants.

Depuis 1982, la critique des mass media et de leur impact sur les structures de perception est abordée sous un angle plus sculptural. La présence de radars, d’antennes paraboliques, etc.–emprunts aux technologies militaires de détection, aux systèmes de visualisation de " l’invisible " et de transmission de l’image–caractérise les installations d’un niveau technologique toujours très élevé, que réalise Vom Bruch depuis le milieu des années quatre-vingts (Azimut, 1985, Kobold’s Gesänge, 1986).

Radarraum, 1988, pièce maîtresse de l’artiste est ainsi composée d’une antenne rotative équipée d’un sensoriel à ultrasons qui enregistre la présence et les mouvements des spectateurs. Transmises à trois moniteurs placés dans l’espace et intégrées à des constructions sculpturales, ces informations génèrent sur les écrans des graphiques abstraits. Comme dans Radarraum, c’est à travers un dispositif cinétique et ludique que vom Bruch continuera à traiter le thème de la relation individu/société.

source : http://stephan.barron.free.fr/art_video/bio_vom_bruch.html

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